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Réussir sans diplôme, c’est possible ! – Mike Fox

par Développement personnel

Transcription texte du podcast

Gabriel — Bonjour à tous et bienvenu dans le podcast challenge. Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Mike Fox. En quatre ans, il a parcouru plus de 55 pays à travers le monde pour contribuer à de nombreuses missions humanitaires. Il a formé plus de 4000 personnes en entrepreneuriat et a créé sa propre liberté. Aujourd’hui, il est directeur d’un organisme de formation et gérant d’une agence de communication. Sa mission est d’accompagner les gens à accomplir leurs rêves.

Gabriel – Merci beaucoup d’avoir accepté mon invitation et bienvenue dans mon podcast « challenge-toi ». Pour commencer, j’ai envie de te poser une première question : qui es-tu et que fais-tu dans la vie ?

Mike Fox : Alors, je vais me présenter rapidement. Déjà merci pour l’invitation. Je m’appelle Mickael Evrard alias « Mike Fox ».

Aujourd’hui, j’ai la casquette de multi-entrepreneurs. J’ai une agence de communication, je suis également directeur d’un organisme de formations. Je fais également de la photo et de la vidéo avec la troisième entreprise.

Gabriel : Et qu’est-ce qui a fait que tu t’es lancé là-dedans il y a quelques années ?

Mike Fox : Alors déjà le parcours est assez atypique dans le sens où je ne pensais absolument être entrepreneur quand j’ai commencé. J’avais horreur de l’école. Ce qu’il faut comprendre déjà dans un premier lieu c’est que le seul diplôme que j’ai c’est mon permis conduire. C’est vrai que ça a toujours tendance à faire rigoler les gens, mais c’est réellement réel : le seul diplôme que j’ai c’est mon permis de conduire.

Je me suis engagé à l’armée. J’étais parachutiste et je me suis fracturé l’épaule, j’’ai été réformé.

Le truc c’est que je suis issu d’une famille de militaires. Donc autant te dire que c’était pas très très rose à la maison pour faire comprendre qu’il fallait trouver une autre voix.

Et j’avais un ami à moi qui faisait de la photo et qui m’a dit : « vient pose pour mois histoire d’avoir des photos etc. ». Et c’est vrai que j’ai trouvé ça assez cool et marrant et je lui ai dit :  « écoute je vais devenir comme toi photographe, je vais faire les mêmes photos que toi. » Je pensais que c’était juste une histoire d’appareil et puis il me fait : « écoute, va déjà acheter mon matériel et puis après on en reparle ».

Je suis parti à la banque, j’ai fait un crédit d’un peu plus de 17 000 € et j’ai acheté tout le matériel que je pouvais. Et quand je suis revenu vers lui il m’a dit : « écoute c’est bien, débrouille toi ».

Donc super. J’étais là, je dis ok, aucun problème.

Et en fait le truc c’est que j’ai une capacité : je suis très teigneux.

J’ai voulu forcément lui prouver, par égo sûrement, que je pouvais y arriver. J’ai commencé à regarder des tutos sur internet et à me former comme ça. Donc c’est vrai que c’était pas très évident parce que fallait traduire l’anglais etc.

Et à l’époque, j’avais quand même pas mal de copines qui étaient mannequins. On m’a offert une oppurtunité d’aller sur Cannes pour le festival de Cannes justement. Où j’ai pu avoir LE cliché miraculeux qui vaut des millions. Le problème c’est que je n’avais pas de SIRET.

Et la presse de Monaco m’a expliqué qu’ils ne pouvaient pas récupérer ces fichiers parce que je n’avais pas de numéro de SIRET etc. et qu’en gros je venais de passer à côté de centaines de milliers d’euros parce que c’était un cliché qui aurait était vendu sur Voici et sur toutes les autres plateformes comme ça.

Donc ultra frustré, je créer mon entreprise et je décide de me lancer alors que je n’y connaît absolument rien et c’est là que j’ai commencé à découvrir l’envers du décors dans la sens où aujourd’hui, je ne pense pas qu’il faille de grandes études pour pouvoir entreprendre. Je pense surtout qu’il faut de l’audace, de l’ambition et surtout de la volonté.

Moi la seule chose que je sais, c’est que j’avais horreur des études. Horreur, pour le comble, d’être dirigé par quelqu’un. Et pourtant j’ai été engagé à l’armée. Je pensais pouvoir voyager avec ça. Et malgré ça je n’ai pas pu voyager et tout mon rêve était tombé à néant.

Donc j’ai dû réapprendre un métier. Je me suis battu pour pouvoir évoluer dans mon milieu. Et en fait à travers ça, une chose en à amener une autre, et de là j’ai commencé à voyager. J’ai rencontré le marketing de réseau qui est arrivé dans ma vie, j’ai fais un peu plus de 55 pays en l’espace de 4 ans.

Donc, ça a été très rythmé, et ce qui était cool c’est que je pouvais voyager et allier ma passion qui était faire de la photo et kiffer tout simplement. Et c’est comme ça que j’ai commencé à faire mon petit réseau, mon petit nom, et puis voilà.

Gabriel – Et ça du coup ça t’as pris combien de temps à construire ?

Mike Fox – Ah ! Le business model que je peux avoir aujourd’hui m’a pris un peu plus de 4 ans et demi. La première année, on va dire que j’ai bien trimé parce que forcément, il fallait se taper tous les tutos américains et les français ne font aucunes traduction. D’ailleurs c’est pas bien légal, il fut y remédier.

Ils ne font quasiment aucune traduction ou les tutos enfin je ne sais pas si c’est très américain ou très français mais j’ai l’impression que les français aiment bien retenir tous leur savoir, au lieu de le livrer. Alors que les américains ils te livrent toutes leurs techniques.

Et voila, donc c’est vrai que je trouve qu’il y avait un marché à prendre la dessus dans le sens ou faire de la photographie aujourd’hui, tout le monde peut s’improviser photographe. Ils achètent tous un appareil et font des photos comme ça et ça leur va. Ce qu’il y a, c’est que la technologie devient tellement sophistiqué qu’aujourd’hui même avec un téléphone tu peux faire d’aussi belles photos que avec certains appareils.

Donc comment se démarquer de juste photographe ? De la en est venu la création de ma nouvelle société qui, en fait, à défaut de chercher à toujours être le meilleur photographe, j’ai décidé de créer le système qui puisse recueillir tous les meilleurs photographes et faire en sorte du coup de faire ce que je sais faire de mieux, c’est-à-dire le marketing. Et du coup de faire des mises en relation avec les clients et les nouveaux professionnels.

Gabriel – D’accord et du coup à quel âge est-ce que tu as commencé à te lancer ? Est-ce pendant que tu étais encore à l’école ?

Mike Fox– Alors, la photographie ça s’est passé 1 an après ma fracture de l’épaule c’est-à-dire que j’avais 22 ans.

23 ans du coup c’était l’année où j’ai commencé à me former et 24 ans c’est là ou j’ai rencontré le marketing de réseau. Jusqu’à maintenant qui m’a fait voyager à travers le monde.

Gabriel – C’est hyper inspirant parce que, enfin, moi je sais que j’ai toujours eu un problème avec l’école et c’est pour ça que j’en suis là aujourd’hui. Depuis 1 an j’ai arrêté et je suis entrain de faire mon petit chemin de mon coté.

Et pourquoi est-ce que justement tu n’aimais pas l’école ? qu’est ce qui faisait que tu n’aimais pas l’école ?

Mike Fox– En fait, déjà la pédagogie. Pour moi, aujourd’hui on est mis dans des cases et j’ai un énorme problème avec ça dans le sens où aujourd’hui, les gens qui nous enseignent des choses, pour moi ça devrait être un des métiers les plus importants, parce que c’est eux qui nous donnent la voie pour pouvoir nous lancer dans la vie.

Et en fait, ils sont juste bloqués sur des cases et en nous faisant rentrer dans certains critères en mode « tiens si jamais tu es nul, tu vas aller là ».

Ce qui est plutôt utopique dans cette histoire aujourd’hui, c’est que j’étais le pire élève de la classe et aujourd’hui je suis celui qui a la meilleure situation et qui s’en ai le mieux sorti.

En faite aujourd’hui, le message que je veux faire passer, c’est que malgré le fait que vous n’aimez pas l’école, si vous croyez en votre projet, battez-vous parce que personne va le faire à votre place.

Gabriel – C’est clair. Et du coup qu’est-ce que tu changerais dans le système scolaire pour que justement ça change et qu’on puisse avoir une autre mentalité ?

Mike Fox – Pour moi déjà, je pense qu’il y a des cours qui devraient sauter, qui servent à rien. Et surtout j’appuierai le développement personnel des plus jeunes. Parce qu’aujourd’hui, c’est bien beau de s’improviser coach en développement personnel comme beaucoup le font, mais le problème qu’il y a, c’est qu’il font juste une pâle copie de lecture de ce qu’ils lisent et du coup ils s’improvisent coach.

J’ai pu faire des séminaires avec Tony Robbins, qui m’ont totalement transformé. Et en fait, le développement personnel est réellement un métier, parce que ce n’est pas juste le fait d’appliquer de belles phrases comme on peut voir sur certains posts etc. Oui, les belles phrases ont un son profond, le truc qu’il y a c’est qu’il y a une différence entre le comprendre et l’entendre.

Et aujourd’hui, ça serait vraiment le message que je voudrais faire passer ; ça serai d’être plus de développement personnel et surtout en fait d’aider les gens, les accompagner sur ce qu’il veulent vraiment et non pas forcément à les forcer à se mettre dans une case.

Car avec la conjoncture actuelle, on vient de comprendre que les diplômes ne servaient plus forcément à grand-chose. Vu que tout ceux qui sont à la recherche ont des bacs ou des bac plus je ne sais combien, et sont quand même à la recherche d’un emploi aujourd’hui avec le covid.

Gabriel – En fait, une personne avec un diplôme, statistiquement parlant, elle a plus de chance de réussir dans l’entreprenariat. Mais moi je trouve ça un peu faux. Parce que pour moi réussir, c’est pas forcément réussir à en vivre, ça peut être juste réussir à construite quelque chose, faire quelque chose de sa vie.

Et d’ailleurs, quelle est pour toi, la définition de la réussite ?

Mike Fox– Pour moi ma réussite est la plus grosse victoire que j’ai et que j’ai eu. C’est le fait d’avoir mis ma mère à l’abri et de lui avoir permis d’arrêter de travailler pour le restant de sa vie.

Grâce au marketing de réseau j’ai pu faire une grosse organisation de plus de 4000 personnes et ça ma rendu, ce qu’on peut appeler libre. Alors libre que ce soit financièrement ou dans le temps etc.

Aujourd’hui, l’idée c’est pas forcément de parler d’argent, mais de ce que ça m’a permis. J’ai connu le frigo vide et aujourd’hui je sais que le frigo est plein. J’ai connu les factures impayés, mais aujourd’hui mes factures sont payées et ça c’est pour moi la définition de la richesse.

Car beaucoup de personnes se laissent berné par les belles lamborghini ou tout ces beaux trucs, mais dans les 3/4 du temps les belles lamborghini sont louées ou c’est une mise en scène qui va attirer un certain type de profil qui veulent de la notoriété ou qui veulent espérer avoir quelque chose.

Pour moi aujourd’hui la définition de la réussite, c’est tant que tu peux te lever, que tu es en bonne santé, que tes proches ne manquent de rien et que si tu as envie d’aller quelque part, tu prend un billet et tu pars. Pour moi, c’est ça la réussite.

Gabriel – C’est clair. Et avant d’arriver à cette réussite et d’avoir cette liberté financière et de temps, quel était ton plus gros obstacle à surmonter ?

Mike Fox Le fait de devoir faire face à tout le monde dans le sens où, en fait, j’étais constamment obligé de faire mes preuves et à la bases, d’où je viens, c’était très compliqué parce que forcément quand tu te compare à des gros poissons qui, eux, ont des années d’expériences et ont fait déjà des centaines de milliers d’euros et que toi tu te lances, ben tu es un peu pointé du doigt.

Et en fait il y a deux effets de leviers : le leviers de plaisir et celui de la douleur. Aujourd’hui la plupart des gens marchent au plaisir, ils se projettent sur la fameuse plage paradisiaque. Ça les fait rêver, ça les fait rêver et ils y ont.

Et moi, ça a été la douleur en fait. Au plus on me rentre dedans, on me rabaisse, et au plus ça me mettais la rage et j’avais envie de me battre et c’est ça qui m’a fait décoller. « Ok les gars pas de problème, on se revoit dans 5 ans et on n’en reparle ». Et par égo en fait, je pense que ça a pu m’aider de ce coté la, j’avais tellement la rage de pouvoir prouver aux gens que je pouvais réussir que voila.

Et c’est après avec le développement personnel, que j’ai compris que les gens j’en ai rien a faire, ce qui m’intéressais c’était de devenir la meilleure version de moi même et pas de devenir la pale version de quelqu’un d’autre.

Gabriel – Oui c’est vraiment d’abord plaire à soi avant de plaire aux autres. Et du coup en développement personnel, est-ce que tu aurais des livres ou des formations à conseiller ?

Mike Fox– Des centaines. Dale Carnegie, pour moi, qui aujourd’hui devrai être incontournable et obligatoire à lire au lycée ou au collège, qui est : comment se faire des amis de Dale Carnegie.

Gabriel – Ah oui, je suis en train de le lire en ce moment.

Mike Fox – C’est une bible, pour moi c’est une bible. Et j’avais raconté ça dans un autre podcast, je trouvais ça super fascinant. C’était l’histoire d’un moine et de son disciple. Le disciple voulait apprendre des techniques secrètes pour être le meilleur et le plus fort. Il va voir son moine, il lui dit apprend moi des techniques secrète, je connais déjà des centaines de coups de poings, je te les montre. Le moine prend une bogie, l’allume et se mets à 1m de la table lui dit montre moi tes coups de poings. Le disciple fait une centaine de coups de poings ultra puissants. Et du coup le moine lui dit « wow franchelent tu m’inspire , bravo ». Maintenant je vais te montrer le mien. Et le moine prend 3 pas de recule en arrière, mets un poing derrière le dos, prend juste un poing, donne un grand coup de poing devant et boum la bougie s’éteint.Et la, il y a le disciple il est totalement subjugué par ça, il lui dit : « mais comment tu as fais ca, apprend moi ton coup de poing ».

Et en fait la moral de cette histoire, c’est que le moine lui explique qu’aujourd’hui, il ne lui fera pas peur quand il tente 100 coups de poings ne serai-ce qu’une fois, mais il lui fera peur le jour où il aura fait 100 fois le même coup de poing.

En fait j’ai pris cette métaphore la que j’ai adapté sur le livre : c’est bien beau de lire des livres sur le développement personnel, mais lire 100 fois le même livre du coup sera bien plus puissant parce qu’on retient que 10 % de l’information quand on lit.

Il faut le relire plusieurs fois. C’est vrai qu’il y a des livres que j’ai lu peut-être 30/40 fois et à chaque fois j’apprend quelque chose : plus malin que le diable, Napoleon hill, l’entreprise du 21 ème siècle, Robert Kiyosaki. Il y a tellement à apprendre en terme de richesse et de contenu la dedans.

Mais aujourd’hui, il ne faut pas entrer dans la phase ou apprendre c’est bien, mais passer à l’action c’est mieux, aujourd’hui il faut lire un chapitre, appliquer, lire un autre, appliquer, faire ça jusqu’à la fin, revenir, le lire une fois complète et ensuite le re-décortiquer. C’est la méthodologie que moi j’adopte et à côté de ça, en ce moment, j’écoute surtout des podcasts parce que ça me permet d’être libre et de pouvoir me déplacer.

Gabriel – Et pour en revenir sur les livres, pour lire un livre ça te prend combien de temps ?

Mike Fox – Ca dépend, est-ce que le livre me fascine, est-ce qu’il me parle ou pas. Je suis surtout dans l’analyse critique de l’ergonomie du livre. Moi-même, je suis en train de finaliser le mien et la première question que j’avais quand je l’ai fini c’était : est-ce que le lecteur qui va le lire va passer, j’en sais rien, 38 pages à lire un premier chapitre, et être soûlé ou est-ce que c’est quelque chose qui va être décortiqué de façon à ce que l’information aille vite et puisse faire une pause, passer à autre chose, revenir.

Et du coup je suis entre cette analyse, décortiquer un livre, comprendre le champ et la forme du livre et comprendre l’implication que ça peut avoir.

Aujourd’hui, je n’en sais rien, ça peut me prendre 1 semaine comme certains livres qui font 100/200 pages je peux les finir en 1 soirée, ou les gros livres qui vont me permettre de passer 3 semaines 1mois, comme par exemple plus malin que le diable j’ai mi 2 mois et demi a le lire tellement il m’a cassé la tête.

Gabriel – Et par an, tu lis combien de livre en moyenne du coup ?

Mike Fox – La, je pourrais pas te dire par an, enfin si en 4 ans, en moyenne ça ferait 25 livres par an car j’en ai lu plus de 100. Et forcément, ils étaient tous en adéquation avec les moods du moment que j’avais. Quand j’ai fais les trucs avec Tony Robbins, ben j’ai acheté tous les livres de Tony Robbins. Quand j’ai fais les séminaire avec Jonny Wineberg, qui est un multimillionnaire américain spécialiste dans le mlm, coach et speaker, ben j’ai pris ses livres également. J’ai vraiment évolué en fonction de mon évolution et du ressentie que j’avais besoin.

Gabriel – Et pour réussir et être là où tu en es aujourd’hui, est-ce que tu as eu besoin de t’entourer d’énormément de personne ou d’être vraiment dans tous coin tous les jours ?

Mike Fox – La question est très intéressante dans le sens où, je dirais que je suis un loup solitaire de base, et qu’en fait avec le temps, j’ai compris que la moyenne des 5 personnes qui nous entourent reflète notre personnalité.Et au départ, j’étais entouré de 5, si je pourrais dire poison, qui me bouffaient mon énergie, qui étaient toujours à essayer de me tirer vers le bas, à me dire que je n’y arriverai pas.

Et du jour où j’ai rencontré le marketing de réseau, que j’ai pu rencontré ces fameux multimillionnaire, qui ont cru en ce que les gens ne croyaient pas, ça m’a libéré tout simplement. Quand j’ai fais le coaching avec Tony Robbins etc, j’ai commencé à m’entourer de gens qui avaient le style de vie que je voulais et forcément mon esprit a changé.

Et c’est à partir de la que j’ai commencé à voir que quand on était entouré des 5 personnes qui nous tiraient vers le haut, bah en fait on pouvait accomplir des montagnes parce qu’au lieu de nous pointer du doigts et de nous dire à chaque fois ce qu’on faisait de mal, bah le doigt il faut parfois savoir le remettre vers soi et se remettre en question.

Et c’est ce que j’aimais bien, j’avais vu une illustration par rapport à ça, il y avait marqué en gros : « quand tu pointes quelqu’un du doigt,c’est toi que tu pointes du doigts, parce qu’en fait, si tu incline ce doigt (geste) vers les autres, il y en a 3 qui pointent vers toi. Donc avant de pointer quelqu’un du doigt, ben remets toi en question et assure toi que ce que tu vas dire, va réellement apporter une valeur ajoutée et si jamais ça n’en a pas, ne parle pas, ça ne sert à rien.

Gabriel – C’est clair, je l’a connaissais pas du tout celle-là. J’ai une dernière question pour toi. Quels conseils tu donnerais à ton toi d’il y a 15 ans ?

Mike Fox – De se battre pour ses rêves et de ne jamais douter de soi, parce qu’aujourd’hui, je pense que le doute, quand on se lance dans l’entrepreneuriat est normal. Aujourd’hui, quelqu’un qui n’a pas douté que son entreprise pouvait réussir ou pas, ça voudrait dire qu’il ne prend pas au sérieux son entreprise.

L’entreprenariat est dur, on va pas se mentir, il y a beaucoup de gens qui peuvent faire croire que l’entreprenariat, en claquant des doigts, on crée une société du jour au lendemain, c’est réglé. Alors oui, ça peut être crée rapidement, maintenant est-ce qu’elle peut être pérenne rapidement, ça, ça reste autre chose.

Et aujourd’hui beaucoup de gens ont tendance à se laisser berner par l’illusion de « on crée une entreprise et c’est réglé, on devient millionnaire ». Entre créer son entreprise, trouver son identité visuelle, trouver vraiment ce qu’on veut délivrer, le besoin auquel on veut répondre, se protéger parce que ça paraît très bête, c’est un peu comme les assurances « ah j’ai pas mis d’assurance, il ne m’arrivera jamais rien » jusqu’au jour où ça tombe et puis là, on est bien content de l’avoir. CVG, CGU, politique de confidentialité, toutes ces choses là.

C’est vrai que je suis devenu très pragmatique et j’ai commencé à me couvrir parce que j’ai remarqué que quand on commence à grossir très vite, on attire de très très gros requins également. Et j’y ai fais face, ça m’a coûté un certain billet (rire), et à partir de ce jour là , j’ai commencé à comprendre que nager en eau profonde gênait beaucoup de gens. Et quand on commence à prendre conscience de cela, pourquoi attendre d’arriver à un ultimtum pour se sécuriser alors qu’en fait l’idée c’est pas forcément de voir le résultat, c’est surtout l’effort.

C’est comme ça que je coach ou que j’accompagne mes clients, au lieu de les récompenser en mode « tiens félicitation tu viens d’atteindre ton objectif » et bien en fait je vais décortiquer son objectif par palier. Admettons si tu me dis Mike, je veux faire 3000 d’euros par an. Et bien ça fait 250 € par mois, c’est 8 euros par jour. Chaque jour où tu te réveille, c’est motivant de te dire comment tu vas trouver 8 euros et à côté de ça, je vais pas te récompenser parce que tu as trouvé tes 8 euros aujourd’hui, je vais te récompenser parce que tu as une solution ou une stratégie que tu as mis en place, qui t’a permis d’essayer de l’atteindre.

Donc en fait, c’est l’action que tu as mis en amont, pas forcément le résultat. Du coup, tu enlèves le côté frustration.

Parce que tu prends 2 personnes égales, il y a en a 1 qui va faire 10 appels, qui va avoir 10 rendez-vous validé. Tu en aura un qui va en faire 100 et qui ne va pas en avoir un seul. Et bien cette personne la, qui peut être même plus motivé que la première, va ressentir un élément de frustration et la frustration peut entraîner du découragement et du coup la personne abandonne son projet alors qu’en fait cette personne a juste besoin d’être prise par la main.

Gabriel – Ah et ça me fait penser, que moi je fais beaucoup de retro planning justement pour savoir quel chemin est-ce que je dois prendre et comment y arriver. Et ça me faisait à une dernière question : toi, comment est-ce que tu te projette dans 5 ou 10 ans ? Comment tu te vois ?

Mike Fox – Effectivement, j’ai … mon objectif long terme, court terme et moyen terme. Là, actuellement j’ai créé des nouvelles sociétés donc un organisme de formation qui est éligible au cpf, où en gros les gens peuvent utiliser leur argent qu’ils ont cotisé pour pouvoir se former. Ça, c’est pour l’aspect vraiment ancré dans le système.

Et j’ai créé une agence de communication qui me permet de couvrir tout ce qui est photo, vidéo, infographie, podcast, interview, coaching en tout genre, marketing digital etc.

Dans l’idée, c’est d’avoir 5 à 10 salariés sur les 5 prochaines années et créer un système automatisé pour moi-même pouvoir faire des retraites à droite et à gauche, ce qu’on appelle des retraites spirituelles où en gros on se déplace avec notre équipe de tournage, en fait, la personne qui prend ce package la, éteins son téléphone pendant 6/7 jours, totalement en immersion avec des coachs qu’on aura sélectionné que ce soit pour le côté holistique, le développement personnel, pour l’énergie ou pour les stratégies marketing. En gros, que cette personne là ne puisse pas toucher son téléphone, mais soit obligé de prendre soin d’elle, de faire du sport, de manger sain, d’être dans un cocon avec que des entrepreneurs qui les tirent vers le haut.

Gabriel – D’accord. Et bien en tout cas, un grand merci à toi pour le temps que tu nous a donné et merci pour tous tes conseils. Je te dis à très bientôt !

Mike Fox– Yes, cia-ciao !

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