Il y a quelques années de ça, j’ai eu la chance de participer au test d’entrée de l’école 42 (réputée meilleure école de programmation au monde à l’époque).
Ce dernier durait 1 mois.
Tous les jours et durant 30 jours, nous avions des exercices à réaliser. Tous les vendredis, nous avions des examens de 4 h (le dernier durait 8 h). Et pour couronner le tout, les week-ends étaient dédiés à des projets de groupe.
Les exercices, les examens et les projets étaient conçus de la sorte que nous ne puissions pas sortir la tête de l’eau. C’est d’ailleurs pourquoi ce test s’appelait (et s’appelle) : la piscine.
Il suffisait d’une seule faute dans un exercice pour avoir un 0. Pareil pour les examens de 4h et les projets.
Chaque 0 signifiait qu’on ne pouvait pas avancer dans les jours tant qu’on avait pas obtenu un 20.
Moi qui sortais du lycée, je n’étais pas habitué à ça.
Mais j’ai rapidement compris que ce qui était important, c’était la motivation. Et non la note.
Je n’aurais jamais pu comprendre ça si je n’avais pas appris à rebondir après un échec (ou plusieurs en ce qui me concerne).
1. L’échec n’existe pas
Tu n’es pas fou, tu as bien lu : l’échec n’existe pas.
Pour te le prouver, imaginons que je t’invite au restaurant. La carte ne propose que des plats pour deux personnes.
Nous parvenons à nous mettre d’accord sur ce que nous allons manger.
Finalement, il se trouve que toi tu l’aimes et que moi je le déteste. De ce fait, pour moi ce plat sera vu comme un échec, et toi, comme une réussite.
Aucun de nous aura plus tort que l’autre. En effet, ce sont nos goûts qui déterminent si nous allons aimer un plat ou pas.
Voici là où je veux en venir ; c’est ta perception qui va déterminer si tu te trouves en situation d’échec ou de réussite.
En changeant cette dernière, tu t’autorises ainsi à voir du positif là où tu vois habituellement du négatif.
Mais alors, comment changer cette perception ?
En réalité, en te rendant compte que l’échec n’est qu’une histoire de perception, tu as déjà commencé à la changer.
Mais ce n’est que le début de ton rebondissement.
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2. Voir l’échec comme une source d’information
Cette partie est extrêmement importante. Combinée aux autres, elle te permettra de rebondir facilement après un échec.
Et quand je te dis « rebondir », je parle d’un vrai rebondissement : un saut de géant !
L’échec est la plus grande source d’information que l’humanité n’ait jamais connue. En effet, elle dépasse toutes les plus grandes bibliothèques.
Lorsque tu échoues, c’est parce que tu as fais quelque chose qui ne fonctionnait pas :
- tu n’étais pas assez préparé ;
- tes objectifs étaient trop hauts ;
- tu n’avais pas de plan d’action assez détaillé ;
- etc. ;
Jusque là, nous sommes d’accord.
Je disais donc : l’échec est la plus grande source d’information que l’humanité n’ai jamais connu.
Ainsi, dès que tu en subis un, tu dois te poser les bonnes questions pour l’analyser.
La première qui pourrait te venir à l’esprit est « Pourquoi ? ». Pourquoi as-tu échoué ? Remonte à la source du problème.
Ensuite :
- Me suis-je donné tous les moyens pour réussir ? ;
- Avais-je vraiment envie de réussir ? Mon « pourquoi » était-il assez fort ? ;
- A quel point ai-je échoué ? ;
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3. S’autoriser un temps de pause pour rebondir après un échec
Tu n’es pas une machine. Faire le deuil d’un échec peut être long. Mais ce temps est nécessaire (dans la limite du raisonnable bien évidemment).
En effet, tu as besoin de temps pour accepter et recadrer ta perception des choses. Cela t’aidera à mieux rebondir ensuite.
Je ne te demande pas de te faire la larve dans ton canapé en plongeant une cuillère d’un pot de glace.
Non, tu ne dois pas te laisser abattre.
Quand que je te dis de faire une pause, je te dis d’arrêter de penser à ton échec et de faire autre chose à la place.
Imaginons que tu ai échoué un entretien d’embauche. Inutile d’aller voir 15 autres entreprises dans la journée (sauf si tu en as vraiment envie).
Félicite-toi pour cet échec, va faire une balade, va faire les magasins ou va faire du sport.
Cela te laissera le temps d’analyser ton échec et de redéfinir ton succès.
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4. Redéfinir son succès
Il n’y a pas qu’une seule manière de réussir.
Lorsque tu vas sortir de ton temps de pause, la première chose que tu vas devoir faire est de redéfinir ton succès.
J’ai remarqué que nous sommes souvent trop durs avec nous même : nous nous autorisons à un seul résultat.
C’est comme si jouais aux fléchette et qu’il n’y y avait que le centre de la cible.
Toutes les autres zones comptent. Elles vont toutes t’approcher petit à petit de ton désir le plus profond (ton véritable objectif).
Si ton objectif est de générer 100 000€ de chiffre d’affaire avec ton entreprise et que tu arrives à générer que 70 000, c’est déjà une réussite.
Je ne veux pas que tu satisfasses du minimum. Néanmoins, ne te fixe jamais un résultat trop précis. Donne-toi plutôt une fourchette.
Ce qui doit être précis, ce n’est pas le résultat, c’est le plan d’action pour arriver à ce dernier.
Conclusion : rebondir après un échec
Finalement, quand on sait comment faire, rebondir après un échec n’est pas si inatteignable que ça. Bien au contraire !
En effet, l’échec n’est finalement que le fruit de ta perception. En changeant cette dernière, tu peux facilement te rendre compte que tu viens juste de réussir quelque chose d’énorme.
Il te reste ensuite plus qu’à analyser ton échec pour ne pas refaire les mêmes erreurs, t’autoriser un temps de pause et surtout, redéfinir ton succès !
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